Depuis une quinzaine d’années, le mois de mai est devenu le « Mois des Mémoires » de l’esclavage et de ses héritages. C'est, en effet, durant cette période qu'interviennent les deux journées nationales aujourd'hui fixées par le calendrier républicain : Ie 10 mai, la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, instituée en application de la loi du 21 mai 2001, dont c’est le 20ᵉ anniversaire cette année, et le 23 mai qui depuis 2017 est érigé en Journée nationale en hommage aux victimes de l'esclavage.
Ces deux journées sont célébrées à Mayotte Ie 27 avril, en Martinique Ie 22 mai, en Guadeloupe Ie 27 mai, à Saint-Martin le 28 mai et en Guyane Ie 10 juin.
Les jours fériés marquant l'anniversaire de l’abolition, Ie 22 mai en Martinique et Ie 27 mai en Guadeloupe.
Ces cérémonies et les événements culturels et citoyens qui les entourent nous rappellent l’importance de cette page de notre histoire, qui a vu se nouer un lien indissoluble entre la France et l’Afrique, l'Amérique, les Caraïbes et l’océan lndien ; et se jouer quelques-uns des moments décisifs qui ont forgé les valeurs de la République : la liberté, l’égalité et la fraternité.
La Fondation pour la Mémoire de I’Esclavage (FME) est chargée, en application d’une convention conclue avec l’Etat en novembre 2019, de concourir à la transmission de la mémoire de l’esclavage et des combats pour son abolition et de reconnaître ses héritages multiples, culturels, politiques et humains, dans les (outre-mer) territoires ultra-marins comme dans l'hexagone.
Ci-dessous, message de M. Emmanuel Macron, Président de la République, à l'occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et des abolitions, le 10 mai 2021